Invention d’un mot-crime
Dans une interview donnée à Libération (daté du samedi et dimanche 7 novembre 2010), un vieux monsieur nous fait de la peine. Un vieillard franchit un pas, devrais-je dire. Car dans ce numéro de Libération, quelque chose d’important, de grave, de très important et de très grave, a lieu. Je ne ferai pas durer le suspense trop longuement : le vieux monsieur est musicien, un grand. Un de ceux que, pourtant, je vénérais. Je sais bien que demander son avis aux musiciens, aux chanteurs, aux acteurs, est un exercice, sinon vain (je crois à titre personnel qu’il est vain), du moins périlleux. Le vieux monsieur est Robert Wyatt.