C’est au CAPJPO-europalestine que l’on doit les campagnes de boycott d’Israël les plus virulentes ces dernières années sur le territoire français. Après avoir pris d’assaut les hypermarchés de banlieues et arraché des mains du consommateur, fruits, légumes et produits « made in Israël », les instigateurs surfant sur la mouvance pro-hamas en France, sont tour à tour mis au banc des accusés, grâce à l’action du BNVCA (Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme). La bande zémorienne et son leader en tête (Olivia Zemor) peuvent d’ores et déjà plier bagages et aller manifester à la frontière égyptienne si elle veut être entendue car en attendant, leurs camarades de Mulhouse, Perpignan, Bordeaux et Paris doivent rendre compte dans les prochains jours à leur tribunal respectif, de leurs actions terroristes improductives économiquement et justifier de leur incitation à l’antisémitisme et à la haine raciale largement relayée aussi sur leurs sites internet. (loi du 13/07/90- tout acte raciste, antisémite ou xénophobe et toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite).
Le 1er novembre, un article paru sur le LeMonde.fr fait état de l’ignoble appel à la discrimination que peut représenter les actions de boycott contre Israël et de son inefficacité économique, si ce n’est des conséquences sur la montée de l’antisémitisme en France. Il était temps. Europalestine.fr décide de publier cet élan perçu comme une prise de conscience nécessaire, d’autant plus qu’il est partagé par des personnalités partisannes d’une paix intelligente et juste.